Ho la la patisserie

Studio Mijote agence de communication culinaire éco-responsable Nantes Paris

Pâtisser chaque jour, pratiquer inlassablement pour s’approprier gestes et recettes. Peaufiner son art dans le but d’acquérir une main de maître. Voilà le travail d’Alina, pratiqué quotidiennement dans la cuisine de son appartement parisien, en attendant d’ouvrir sa propre pâtisserie.
Lorsque vous aurez goûté sa tarte aux fruits secs, ne soyez pas trop déçu-e-s … car elle n’ouvrira pas au coin de votre rue ! A moins que vous n’habitiez … Bucarest !

Studio Mijote

Reprenons l’histoire à ses débuts. Alina quitte son job de journaliste télé en 2018. Elle a fait le tour du métier et veut nourrir les gens autrement.
Avec Sébastien, son compagnon, ils avaient d’abord eu envie de créer un restaurant, un lieu de partage.  Finalement la pâtisserie est apparue comme plus accessible, plus réconfortante. « En pâtisserie, on est guidé, pris par la main ». Alina se forme au Greta Meteor pendant six mois, passe son CAP, puis parfait sa formation au Ritz.
Le projet se précise. Vivre à Paris ne convient plus à leur vie de famille. Alina veut renouer avec ses origines. C’est décidé, en août 2020, ils partiront vivre à Bucarest pour ouvrir « Oh La La Pâtisserie ».

Les idées se bousculent… L’envie d’être cohérente, de servir ses valeurs : limiter les emballages, travailler avec des produits bio, des fruits de saison, peut-être à terme, issus de sa propre production, faire travailler des gens en réinsertion… Mais elle connaît le terrain et sait qu’en pâtisserie les gestes écoresponsables sont difficiles à mettre en place. Les fruits bio sont chers, pas calibrés, tiennent moins longtemps. On a atteint un tel niveau de technicité qu’on ne recule devant rien pour parvenir à des textures et des couleurs parfaites… avec par exemple l’utilisation de l’oxyde de titane pour obtenir un blanc immaculé. C’est toute l’esthétique de la pâtisserie qu’il faut réinventer. Repartir sur plus de simplicité.

Studio Mijote agence de communication culinaire éco-responsable Nantes Paris charlotte aux fraises

Commencer simplement, c’est l’idée. Elle arrive avec un vent frais, elle sait que son projet peut plaire. Pas de haute couture… mais une offre qualitative et accessible. Alina a un atout : sa double culture. Elle connaît les attentes de sa future clientèle. Les roumains ont une attirance pour la gastronomie française, même s’ils n’acceptent pas encore tout : le foie gras, les huitres, les cuisses de grenouilles, ça ne passe pas

Son futur métier la fascine. Avec à la fois le côté ancré : c’est de l’artisanat, un savoir-faire qui se perpétue. Elle est heureuse d’être un maillon de cette chaîne de transmission. Mais c’est aussi une alchimie.  Avec quelques produits de base, de la farine, des œufs, du sucre, il y a tant de combinaisons possibles, on peut obtenir tant de textures et de goûts, ça a quelque chose de magique !
Et le plus incroyable, c’est qu’on peut créer de l’émotion, provoquer des sensations, une petite décharge dans le cerveau. C’est ça qui motive Alina …que ceux qui goûtent sa pâtisserie laissent échapper un so frenchie « Oh la la ! »

En attendant de pendre un avion pour Bucarest… suivez Alina  sur Instagram !
Et pour retrouvez la recette de sa fameuse tarte au fruits secs c’est par ici !

Quand Studio Mijote la joue comme Elle Magazine…

5 questions à Alina Petrea

Ton gâteau préféré?

Mmm… j’aime le Paris-Brest, mais si je devais en choisir un… ce serait le Baba-au-Rhum ! Par contre je suis intransigeante ! Et il doit être servi avec une bonne crème montée !

Le produit que tu préfères travailler ?

J’aime monter une ganache ! C’est strié, ça fait des pointes. J’ai envie de plonger dedans et faire un crawl !
J’aime aussi le côté métallique et luisant du caramel…

Une adresse ?

The French Bastards, 61 rue Oberkampf , Paris 11ème

Utopies, 20 rue  Jean-Pierre Timbaud, toujours dans le 11ème

Quand j’ai envie d’une pâtisserie de chez eux, je suis capable de marcher des kilomètres !

Un pâtissier qui t’inspire ?

Mon maître absolu, c’est Philippe Conticini. C’est un des premiers à avoir désucré. Il apporte le goût par le foisonnement : il foisonne, aère… Les bulles d’air transportent le goût.

La première fois que j’ai goûté sa tarte au citron meringuée, j’ai eu envie de pleurer de joie !

Ta bible ?

Fou de pâtisserie évidemment !

De plus en plus j’aime m’acheter des livres de cuisine, parce que c’est beau et ça donne des idées de mélanges, d’associations.

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